Les bienfaits de l’histoire du soir pour les enfants
La lecture du soir partagée en famille, un moment privilégié !
Que ce soit pour le coucher ou juste pour les occuper pendant la journée, la lecture est un moment important pour les enfants. Qu’est ce qui fait que les enfants réclament des histoires le soir avant de s’endormir ? Quels sont les bienfaits de la lecture du soir ? Les aider à s’endormir ou les faire voyager avec leur imagination n’en sont qu’une partie !
Epopia transmet le plaisir de la lecture et de l’écriture aux enfants de 5 à 10 ans. Découvrez ce jeu littéraire qui a déjà fait lire et écrire avec passion plusieurs dizaines de milliers d’enfants dans le monde entier !
Je découvre le concept !Alors on lit quoi ce soir ?
Léonard pose cette question tous les soirs à sa maman. C’est un rendez-vous qu’il ne raterait pour rien au monde. Il se dépêche de se brosser les dents, de se mettre en pyjama pour retrouver celle qu’il n’aura rien qu’à lui, juste avant de s’endormir. Moment partagé et tendre autour d’un conte ou d’une histoire qui l’aidera à rêver et à grandir.
Le rituel du dodo
Fatigué par la journée, manque de temps et rythme trop rapide ? Parfois la tentation est grande de zapper ce moment. Pourtant tous les spécialistes de l’enfance s’accordent sur l’importance d’intégrer l’histoire du soir au rituel du coucher. Les contes aident l’enfant à se relaxer, à surmonter ses peurs et à grandir !
Éviter les terreurs nocturnes
La nuit est souvent synonyme de peur pour les enfants qui doivent faire face à leurs angoisses de la journée. La lecture est souvent le dernier moment qu’il passe avant cette épreuve qui lui permet de se rassurer et de plus facilement faire la transition. Utiliser les soucis et les questions que peuvent se poser l’enfant en les intégrant à l’histoire permet de les atténuer en montrant que le personnage auquel l’enfant s’identifie parvient à les surmonter.
Un moment privilégié entre le parent et l’enfant
Après avoir passé la journée chacun de son côté, la lecture du soir est un moment intime qui permet de se retrouver avec l’enfant. C’est une période de détente et de complicité pour se décharger du stress de l’école et des devoirs. Cela lui permet aussi de se rendre compte que vous avez du temps à lui consacrer. Il sera ainsi moins tenté de se tourner vers les écrans.
L’heure du coucher est donc l’occasion pour lui de partager ses opinions et ses pensées à travers l’histoire contée. N’hésitez pas à lui demander ce qu’il pense des actions de tel ou tel personnage pour développer avec lui plus de profondeur dans l’histoire. Est ce que lui aussi a un meilleur ami ? A t-il aussi fait preuve de courage ou d’ingéniosité pour résoudre ses problèmes ? Cela facilite le dialogue et permet ainsi d’en apprendre davantage sur son enfant et ses secrets.
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Développer ses capacités intellectuelles
Les livres ont toujours été le symbole de la connaissance et de l’apprentissage. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils aident à développer les capacités intellectuelles de l’enfant. La lecture du soir permet notamment d’approfondir leur vocabulaire. En effet, on trouve une plus grande diversité de mots dans les livres que dans le langage parlé. Cela permettra aussi à l’enfant d’apprendre des tournures de phrases qu’il n’aurait pas forcément entendues à l’oral.
Nous ne pouvons que vous conseiller de « jouer » le rôle des personnages pour les pousser encore davantage à visualiser les scènes que vous lui racontez ! Une étude menée à ce sujet et publiée dans le journal Pediatrics a notamment démontré que lorsque l’on raconte une histoire à un enfant les zones du cerveau concernant l’imagination, la créativité mais aussi le visuel sont particulièrement sollicitées.
Des histoires pour toute la vie !
Très jeunes, les enfants feuillettent des albums-jouets colorés, aux formes et aux textures stimulantes. Ils se racontent des histoires et construisent leur imaginaire. Puis viennent les livres de mots et les histoires très courtes adaptés à ce qu’ils vivent à la maison, chez la nounou ou à l’école. Ces livres leur permettent de découvrir le monde qui les entoure, d’exprimer leurs émotions et d’enrichir leur vocabulaire. Et puis lire des histoires, c’est former en douceur le goût de la lecture.
Susciter l’envie de lire seul
D’ailleurs différentes études prouvent qu’un enfant qui a été stimulé par la lecture entre 0 et 5 ans aura plus de facilité à lire et à écrire. Le monde de l’écrit est associé depuis tout petit à ce qui est agréable et ludique. Quoi de mieux pour aborder l’école ! Mais ce n’est pas parce que l’enfant sait lire qu’il n’a plus envie de vous avoir à ses côtés avant de plonger dans les bras de Morphée. Lire une histoire à deux voix en impliquant l’enfant l’aide à développer ses capacités de lecture. Il saura bien vous dire quand il se sent prêt à lire tout seul.
Étant une de leurs activités favorite, mais aussi une des plus facile à mettre en place, n’hésitez pas à prendre le temps de lire beaucoup d’histoires aux enfants. Ils ne pourront que vous remercier plus tard de leur avoir inculqué le goût de la découverte par la lecture. Peu à peu, ils prendront l’habitude et commenceront même à lire seuls. En lisant, vous leur ouvrez les portes de tous les mondes imaginables !
Epopia fait lire et écrire les enfants du CP au CM2, à travers des aventures par correspondance postale, dont ils sont les héros ! Partagez le goût de l’écriture et de la lecture avec votre enfant et vivez ensemble une histoire formidable !
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Je suis enseignant(e), je découvre l'offre école !
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1 Comment
Voilà une idée qui va faire débat quand on voit tous ces outils multimédia qui semblent vouloir se substituer au stylo ! Mais l’apprentissage de l’écriture pourra t-il être remis en cause ?. L’enfant écris avec son corps et tracer les lettres à la main permet de mieux les mémoriser d’un point de vue visuel et
moteur, et donc de les reconnaître par la suite. L’écriture reste le meilleure support pour la mémorisation. Cependant, certaines personnes ont appris à lire sans pour autant pouvoir écrire car la maîtrise de l’écriture mobilise beaucoup plus d’énergie. L’ordinateur va certainement rendre service à de nombreuses personnes maîtrisant la lecture, mais moins bien l’écriture. Quant à la capacité à approfondir une pensée, à la développer, à argumenter, elle découle d’une toute autre forme d’apprentissage qui consiste à mettre à distance, à analyser, à débattre intellectuellement avec des tiers, à exercer sa pensée critique. Cette habileté cognitive repose sur des processus distincts des seules pratiques de lecture et d’écriture. Des personnes analphabètes peuvent avoir de grandes capacités cognitives.